Princesse IFA pourrait signifier « princesse de la sagesse et de la connaissance » ! Elle invite les élèves à développer leur propre danse à travers des chants, des rythmes et des chorégraphies imprégnées par la richesse et la complexité de la tradition africaine. Liberté et inspiration, tant pour le plaisir que pour le bien-être !!



Le nom de PRINCESSE IFA offre le reflet d'une rencontre artistique entre FAFA et le BENIN, qui prit naissance en 2003 à Ouidah, petite ville côtière du Bénin où se trouve la célèbre porte du non-retour, plage d'où des esclaves de toutes provenances, étaient vendus aux européens et partaient pour le "nouveau monde".

La porte de non retour à Ouidah



Dans la religion vaudou pratiquée au Bénin et tout particulièrement à Ouidah, le "IFA" représente une divinité et plus encore, un art divinatoire, art qui contient tous les idiomes philosophiques et mystico-religieux du peuple yoruba du Bénin.

Cette pratique est une géomancie relevant d'une véritable science: 

Le FA est une forme de prédiction qui se présente sous la forme d'un collier de 16 noix de palmes, un plateau circulaire et une cloche.

Le système de divination Ifa, qui s’appuie sur un vaste corpus de textes et de formules mathématiques, est pratiqué par les communautés Yoruba et par la diaspora africaine des Amériques et des Caraïbes. Le mot Ifa désigne le personnage mystique d’Ifa ou Orunmila, considéré par les Yoruba comme la divinité de la sagesse et du développement intellectuel. Contrairement à d’autres formes de divination de la région qui ont recours à la médiumnité, la divination Ifa ne repose 
pas sur les pouvoirs oraculaires d’une personne. Elle se fonde sur un système de signes interprétés par un devin, le prêtre Ifa ou babalawo, littéralement « le père du prêtre ». Le système de divination Ifa est employé chaque fois qu’une décision importante, individuelle ou collective, doit être prise.

Le corpus littéraire de l’Ifa, appelé odu, comprend 256 volumes divisés en vers appelés ese dont on ne connaît pas le nombre exact car il augmente continuellement (il y a environ 800 ese par odu). Chacun des 256 odu a sa signature propre divinatoire, déterminée par le babalawo à l’aide de palmes sacrées et d’une chaîne de divination. Les ese, considérés comme la partie la plus importante de la divination Ifa, sont chantés par les prêtres dans une langue poétique. Ils sont l’expression de l’histoire des Yoruba, de leur langue, croyances, cosmovision et préoccupations sociales contemporaines. La connaissance de l’Ifa a été préservée au sein des communautés Yoruba et transmise parmi les prêtres Ifa."


extrait du site de l'UNESCO.